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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 19:15

 

Dans cette longue lettre, Daphné expose à sa belle-mère le long calvaire qu’elle et ses filles Claire et Lucie ont vécu à cause de Maxime, leur époux et fils respectif ! Comment elle a profondément aimé cet homme si prévenant, comment ils formaient une famille si unie, comment Claire, sa fille aînée, va lui confier la maltraitance dont elle est l’objet, comment elle va refuser l’évidence, puis voir ses soupçons se confirmer, comment l’implacable machine judiciaire va l’isoler, l’accuser de manipulation… L’auteur, s’inspirant d’un fait divers, de main de maître, déroule, à la manière d’un documentaire, le processus d’une descente aux enfers pour cette mère en plein désarroi, que tout accuse face au machiavélisme de son époux. J’ai beaucoup apprécié ce livre dans lequel certains parents se retrouveront peut-être.  

Bernadette

 

Récit bouleversant de cette mère. On peut rapprocher ce récit de faits réels autour de nous. Livre utile. 

Denise

 

Avec des mots justes, l’auteur nous fait connaître un engrenage cauchemardesque pour dénoncer la vérité : l’inceste. Heureusement, une oreille attentive va répondre à cet appel de détresse. Plus qu’émouvant, ce récit d’une mère écrit par un homme est étonnant et se lit comme un thriller. 

Jane

 

Terriblement bouleversant, car inspiré d’une histoire vraie.    

Bruna

 

Un engrenage qui fait d’une victime une coupable, la manipulation est exercée de main de maître et la police, la justice se laissent abuser. Très bien.

Mireille

 

Au nom de la justice, on sacrifie mère digne et courageuse et enfants innocents. Inacceptable.           

Jackie                       

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 19:12

 

Un artisan sculpteur, passeur bénévole de migrants à travers les Alpes, est obligé de quitter son village. Sur sa route, un curé lui demande de restaurer une statue en marbre d’un Christ crucifié, datant de la fin de la 1ère guerre mondiale : il s’agit de retirer le drapé qui recouvre son sexe que l’Eglise a ordonné de cacher en 1921, afin de retrouver « la nature exposée », le nu original. Pour parvenir au plus près de ce crucifié, pour comprendre les motivations spirituelles de l’artiste qui a conçu l’œuvre, le sculpteur s’entretiendra avec un curé, un rabbin, un ouvrier musulman sur la nature humaine et divine du Christ dans chaque religion. D’après moi, l’auteur pense que par la puissance de l’art, l’homme peut accéder à la beauté et à la spiritualité.

Bernadette

 

La quête d’un homme qui a tourné le dos à la célébrité, pour un artiste mort et son œuvre ultime. De cette manière, il révèle leurs grandeurs respectives.

Danielle C.

 

Petit mais dense, un très beau texte, une réflexion puissante sur le sacré, l’art, le profane, la religion et ses symboles, la nature humaine, la compassion. Nécessite plusieurs lectures.

Madeleine

 

J’ai beaucoup aimé ce court récit, parfois déroutant, toujours original, tout comme son personnage qui ne se laisse pas facilement approcher. Un artisan tout entier dévoué à la tâche qu’on lui a confiée et qui nous révèle des zones cachées de l’art. Pas toujours facile.

Denise

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 19:07

 

Pietro Bartolo est né à Lampedusa dans une famille de pêcheurs, il est tiré au sort parmi 7 enfants pour faire des études et part à 13 ans en Sicile. Rappelons que Lampedusa est un îlot de 30 km², à 200 kms des côtes siciliennes. Il revient en 1980 pour installer un centre de santé. Ce livre est le récit de sa vie et de son quotidien fait de tragédies. Les premiers migrants sont arrivés en 1991 et depuis il consacre sa vie à sauver ceux qui peuvent encore l’être, car il est confronté à la mort de centaines de personnes, à la maladie contractée sur les bateaux : déshydratation, brûlures chimiques dues aux vapeurs d’essence mélangées au sel marin, à la souffrance de ces êtres malmenés, battus ou violés par leurs passeurs… Souvent, ces personnes ont payé leur passage d’un rein… opérées dans leur pays d’origine par des chirurgiens ! Ce médecin doit identifier tous les corps et cela lui est particulièrement difficile quand il s’agit d’enfants ou de mères ayant accouché pendant la traversée et encore attachées à leur bébé par le cordon ombilical… C’est une tragédie que tout le monde connaît par les médias, mais, quand BARTOLO nous nomme ces êtres humains par leur prénom, leur fait raconter leur histoire, nous sommes loin de la simple info et de ses chiffres : « 368 migrants morts dans un naufrage » … Ce médecin est un exemple d’engagement et ce livre un véritable coup de poing qui nous met au cœur du problème et devrait changer le regard de ceux qui ne veulent pas « voir ».

Mireille

 

Le DVD « Fuocoammare » témoigne du travail admirable de ce médecin et des situations dramatiques des migrants.

Bernadette

 

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 18:55

Après la 2ème guerre mondiale, la narratrice se rend pour ses recherches cinématographiques dans un petit village perché près de Naples, Positano. Elle est fascinée par le site, mais aussi par une jeune femme d’une grande beauté, très élégante, Erica, qui deviendra une amie, presque une sœur. Dix ans après leur rencontre, toutes deux se retrouvent à Positano et ce sera l’occasion de la part d’Erica d’une longue confession sur son douloureux passé. La narratrice, sous le charme conjugué de ce village et de son amie, nous livre ces confessions en même temps que ses propres sentiments, en particulier cette amitié profonde qui les liera jusqu’à la mort d’Erica, ses réflexions aussi sur la beauté de ce cadre hors temps, sur les gens chaleureux qui y vivent et le bonheur qu’elle y a connu. Dans une écriture aisée, agréable à lire.

Danielle S.

 

 

Récit romancé d’une complicité amicale (amoureuse ?) entre Erica et l’auteure, amitié qui durera 20 ans. Certes, nous sommes tenus en haleine par la confession du passé trouble d’Erica, mais que cela ne nous fasse pas oublier l’autre héros omniprésent, le village de Positano, perle de la côte amalfitaine « endroit empreint de magie », « au charme fascinant » que nous allons voir se dégrader sous nos yeux, « un puits de ciment », « un grouillement assourdissant de voix et de corps disgracieux dans les rues ». Une écriture puissante pour nous plonger dans cette belle histoire d’amitié aux accents tragiques.

Bernadette

 

 

Beau roman, bien écrit.

Bruna

 

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 11:12

 

Longue lettre d’amour de Cécile PIVOT à son fils Antoine. A travers ce témoignage, elle évoque ses difficultés à être présente à tout moment pour éviter le pire. Sa culpabilité transpire au cours de ce récit, elle essaie de vivre avec pour avancer avec des exigences cruelles qu’elle impose à Antoine afin de le faire « évoluer ». C’est un parcours du combattant qu’elle entreprend quand le diagnostic arrive : Antoine a 4 ans ! Il faut trouver un lieu, une équipe qui le fera progresser. Le bien-fondé de cette relation quasi fusionnelle se trouve dans le résultat : essayer de sortir de son isolement face au rejet de la société qui n’aime pas les différences et surtout qui en a peur. Cécile PIVOT porte un regard vrai, sans condescendance sur le quotidien difficile, mais aussi plein d’amour et d’humour, ce qui lui permet de repousser les limites. Elle évoque aussi l’amour inconditionnel de Lou pour son frère. J’ai bien aimé ce témoignage qui nous montre les difficultés au quotidien d’élever un enfant différent qui n’est pas « classable », mais appréhende la vie autrement. Jane

 

L’auteure n’a pas choisi la chronologie, mais elle évoque des thèmes, des situations pour illustrer son quotidien. C’est une mère déboussolée, qui ne sait jamais si elle s’y prend bien. Depuis le retour de la maternité, l’enfant vomit tous ses biberons et hurle jusqu’au diagnostic. Il va se passer 4 années … Le père, très attentionné mais dans le déni, abandonnera le foyer quand il prendra vraiment conscience du handicap de son fils. Témoignage honnête d’une vie pas facile. Mireille

 

Amour fusionnel/détestation aussi. On touche au quotidien, à la souffrance, à l’exaspération. Quel témoignage d’une sincérité absolue ! Jackie

 

Témoignage touchant et émouvant. Fabienne

 

Et nous nous plaignons lorsque nous avons des enfants dits « normaux » !

Bernadette

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 11:08

    

Mars 2017

 

En 1603, Michelangelo Merisi, dit Le Caravage, alors âgé de 30 ans, vit à Rome, ville qui connaît une période difficile entre complots et clientélisme. Sa peinture est déjà reconnue et fait naître beaucoup de jalousie. Ses techniques sont fortement contestées. Un de ses modèles dont il est amoureux meurt alors dans des circonstances obscures, et ses recherches de la vérité vont le conduire au meurtre, puis à l’exil. Dans les 20 chapitres du roman, nous suivons la vie du Caravage, tantôt racontée par le peintre lui-même, tantôt par un narrateur extérieur. Nous le voyons à l’œuvre dans son atelier, persuadé que la peinture doit évoluer, jouant sur le contraste ombre/lumière. Par ailleurs, une évocation de Rome en ce début du XVIIème siècle, intrigues et complots à volonté. Un roman intéressant et instructif mais où l’intrigue policière est vraiment secondaire.

 

Danielle S

 

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 10:50

 

Alors que Soledad, femme libérée, la soixantaine épanouie, commissaire artistique, prépare une exposition sur les écrivains maudits, son amant l’abandonne pour revenir vers une épouse bien plus jeune. Le corps et l’âme humiliés, elle engage un escort boy de 30 ans pour rendre son amant jaloux. Mais elle va s’éprendre de ce beau jeune homme qui lui causera bien des soucis ! Avec une grande lucidité, Soledad va faire le bilan de sa vie : une enfance tourmentée, un présent peu reluisant, sa situation professionnelle se dégrade, son corps la trahit …), un futur bien sombre. Livre intéressant par les réflexions universelles et réalistes de l’auteur qui porte un regard implacable et caustique sur la fuite irrémédiable du temps, sur la vieillesse et la mort, sur la condition féminine. L’héroïne nous émeut par la soudaine prise de conscience de sa fragilité, par sa détresse face au vide affectif. Pour l’auteur, seul l’art peut être une solution pérenne à la décrépitude causée par la vieillesse. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les portraits de ces écrivains maudits, méconnus pour la plupart, auxquels l’héroïne semble s’identifier. Beau portrait de femme, pathétique dans son désarroi. Heureusement, l’humour et l’ironie que l’auteure manie avec virtuosité, rendent ce pessimisme plus souriant. Ecriture agréable.                                 Bernadette

 

Cette course « pour gagner du temps », rester jeune et désirable est pathétique, mais il y a plus grave, c’est l’esprit à adapter à toutes les étapes de la vie, aux domaines de l’enfance, de la carrière, du cœur. Très bon roman d’une grande profondeur et très original.       

Jackie

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 17:43

Après son divorce, Martial Kermeur, employé à l’arsenal de Brest, connait une 2ème épreuve : son licenciement, comme bon nombre de ses collègues. Un coup dur à 50 ans, malgré l’indemnité de 400.000 francs (nous sommes dans les années 1990). Alors, quand arrive dans cette commune bretonne où rien ne semble jamais vouloir bouger Antoine Lazenec, promoteur immobilier, des projets plein les poches, l’espoir revient. De là à investir la prime de licenciement dans un appartement avec vue sur la rade et soleil couchant, il n’y a qu’un pas que franchit Kermeur comme malgré lui. C’est alors l’engrenage, Kermeur victime d’une belle arnaque et meurtrier au final. Tout le roman se déroule dans le bureau du juge chargé de l’affaire. Dans une sorte de long monologue, Kermeur déroule les événements, comprend maintenant comment ils se sont enchaînés et comment il a été manipulé par Lazenec. Langage simple et poignant pour traduire l’émotion du personnage, ses réflexions face à cet immense gâchis. Et la justice dans tout ça ? Au juge d’en décider, au lecteur sans doute. Un court roman passionnant.

Danielle

 

Livre qui m’a bouleversée, très actuel, juste dans sa vision du monde actuel. C’est mon coup de cœur.

Denise

 

Le narrateur s’adresse au lecteur dans un style familier, savoureux, métaphorique pour lui révéler son histoire et le faire juge sur des questions fondamentales : faire justice soi-même, n’est-ce pas parfois rendre service à la communauté en abattant un être totalement dépourvu de conscience et d’humanité ? La Justice peut-elle absoudre un meurtrier sans aucun procès dans des circonstances particulières ? A travers ce roman, l’auteur dénonce notre monde où règnent en maîtres les faux semblants, les mensonges, la cupidité, où les plus fragiles sont broyés par des forces maléfiques. Le héros de ce livre devient le porte-parole des sans-voix. Un très beau livre.

 

Bernadette, Bruna, Fabienne

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 17:38

Le père de l’auteur, homme érudit, farouche opposant politique, organisateur de la résistance à la dictature de Kadhafi, s’exile au Caire en 1979 (Hisham a 8 ans). En 1990, il est enlevé par les services secrets égyptiens et livré aux autorités libyennes. Sa femme et ses deux fils reçoivent quelques lettres envoyées clandestinement de sa prison, puis c’est le silence. Hisham et son frère mettent toute leur énergie pendant 20 ans à essayer d’obtenir des renseignements sur leur père, mais en vain. En 2011, le régime de Kadhafi est renversé, les détenus politiques libérés. Leur père n’est pas parmi eux ! Hisham revient alors en Libye poursuivre sa quête, contactant inlassablement ONG, ambassades, hommes politiques. Hélas, aucune trace de ce père tant aimé dont il ne peut pas faire le deuil. De retour à Londres, il commence en 2013 la rédaction de ce livre qui oscille constamment entre le présent et les passés, entre un lieu et un autre (Le Caire, Bengazi, Tripoli, Londres …). Ces déplacements dans le temps et l’espace, sans chronologie, symbolisent évidemment les errances d’un fils à la recherche de son père. C’est aussi l’histoire de son grand-père, 100 ans de l’Histoire de la Libye : la colonisation par l’Italie, les atrocités commises par Mussolini, les espoirs soulevés par l’arrivée de Kadhafi, sa sanglante dictature, sa chute, la liesse engendrée par le Printemps arabe, la déception qui s’ensuit … Très beau livre dense et précis par la richesse de l’écriture puissante et poétique, par les réflexions politiques et philosophiques, par l’éventail des sentiments exprimés. Un vibrant hommage rendu à ce père, si central à chaque page, et aussi à tous les résistants Libyens, innombrables victimes d’un régime dénué de toute humanité. J’ai vraiment beaucoup aimé ce récit très émouvant.

Bernadette

 

Quête du romancier pour retrouver son père, opposant à Kadhafi. Portrait des années de la dictature, des assassinats politiques, des emprisonnements. Beaucoup d’émotion.

Denise

 

Après être retourné en Libye pour la 1ère fois depuis 33 ans, l’auteur est rentré à Londres, incapable pendant 3 mois d’écrire un mot. Pour lui, la Libye a été trois fois maudite : sous la domination coloniale italienne, sous la dictature de Kadhafi et maintenant soumise aux puissances étrangères qu’attirent les réserves excessives de pétrole. Mais il reste optimiste devant le désir des jeunes hommes et femmes qui travaillent dur pour assumer un avenir meilleur.

Claudine

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 17:34

Avril 1789 : Frederich de Augustus et son fils Georges, âgé de 9 ans, arrivent à Paris, venant de Bruxelles. Georges, le fils, est un mulâtre né d’une mère polonaise. Il a appris le violon avec « Papa Haydn » lorsque son père était au service du Prince Estherazy. Paris, Londres, Vienne sont les étapes de l’enfant prodige. Dans ce récit, Georges sera confronté aux bouleversements politiques et sociaux, notamment la mise en cause de l’esclavage aux colonies et l’évolution de la condition des Noirs en Europe, de même que les transformations majeures que vit le monde des idées, de la musique et des sciences. Roman agréable à lire, bonne documentation. Les parcours de ce jeune garçon et de son père, joueur et flambeur est une suite de rencontres heureuses ou malheureuses qui vont forger le caractère de l’enfant.

 

Danielle

 

Très beau roman, très bien documenté.

 

Fabienne

 

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